Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l'aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obsède Celui qui chante se torture Quels cris en moi quel animal Je tue ou quelle créature Au nom du...
Comment ne pas être d’emblée follement touché par cette fraternelle adresse –au lecteur ? dans le bienveillant poème initial « Avec toi » : « Je suis avec toi partout où tu es esseulé » Cette bonne impression est confirmée par la singularité de la démarche...
En hommage à OV. L de Milosz Chevaliers errants qui rêvent leurs vies et vivent leurs rêves Vagabonds solitaires de l'âme chemineaux anonymes de l'esprit Ils traversent le temps et l'espace sans repos ni trève Pour venir allumer des soleils noirs au coeur...
J'ai largué toutes les amarres Un seul fil de sang me relie A la vie et à toi lointaine Vers qui titubant j'avance Je ne sais danser solitaire Sans toi qui es mon balancier Comment engendrer des étoiles Dans la nuit déserte d'aimer Sous moi la terre va...
Au pays des mots les jardiniers plantent des arbres Et cueillent aux branches les lettres pour créer des livres Ce sont les fruits des mots qui nourrissent les hommes Tandis que certains cultivent au gré des saisons le bois Comme on sème au jardin les...
Que les tisserands de rêves Inventent un autre futur Tout au long de la rivière Où nos espoirs se sont noyés Dans des flots de larmes de sang On est revenu de si loin D'où sont mortes nos illusions Qu'il faut bien tenter d'élargir Encore l'horizon humain...
La lune d'eau danse dans les arbres Mais j'ai un soleil de feu au ventre J'ai perdu mon autre moitié du ciel Mon corps est ici mon ceur est là-bas La vie est tragique mais pas sérieuse Les chevaux blancs et noirs de l'âme M'emportent tirant le char de...
Nous n'oublions rien des moissons lourdes Des plaines brûlées du long désir Noué aux vignes des sarments rouges De la chair des pollens de lumière Autour des épaules des visages Tendus vers une crête invisible Nous sommes la mémoire du vent Qui s'épuise...
Tout le silence fulgure en un chant Dans l'éternité d'un jour gris Au coeur du bois que survolent d'insoucieux nuages Tout le silence gonflé du chant surgi des entrailles de la mésange Rond comme la rotation de l'univers Rons comme un coeur qui bat Coeur...
La forge du vent attise les braises du coeur Endormi sous les cendres grises de l'hiver Le bélier bondit dans les prairies des constellations Toute une vie secrète palpite sous l'humus Une tendresse verte d'herbes se déploie Dans les limons fertiles des...
Je crois à la religion de l'Amour Sans autel ni pierre de sacrifice Où offrir les coeurs à la cruauté D'eux qui n'ont d'humain que le nom Je ne suis qu'un berger de mots drus Qui disent l'amour le bonheur et la joie Un frère vivant de notre boule de glaise...
Ces deux au coeur de la nuit claire, Guetteurs d'ils ne savent quel mot Que terre et temps ont peut-être oublié Et qui ferait s'ouvrir le monde Comme un fruit éclaté dans l'été , Les longs dormeurs noirs à l'horizon Les monts en bivouac depuis l'éternité...
Ne touchez pas l'épaule Du cavalier qui passe Il se retournerait Et ce serait la nuit, Une nuit sans étoiles, Sans courbe ni nuages Alors que deviendrait Tout ce qui est dans le ciel, La lune et son passage, Et le bruit du soleil? - Il vous faudrait attendre...
Création originale de Ciril.k sur un poème de Jacques Viallebesset pour la série " De Midi à Minuit-12 poèmes de fraternité" Tirage limité à 12 exemplaires en Litho numérique format 40 X 60 sur papier Rives Tradition 240g/m2 Chaque exemplaire est numéroté...
La poésie est présente aux Journées Arts Maçonniques 28&29Janvier 2017 . Grande Loge de France. 8 rue Puteaux 75017 Paris . Entrée libre et gratuite pour tout public Samedi 28-01 de 10h30 à 11h30 Hommage à Gérard Berliner . Sur des textes de Patrick Carré...
Création originale de Ciril.k sur un poème de J. Viallebesset Série" De Midi à Minuit-12 poèmes de fraternité" Lithographie numérique. Format 40 X60 Tirée à 12 exemplaires sur papier Rives Tradition 240g/m2 Chaque exemplaire est numéroté et signé par...
à Catherine L'oiseau chanteur aux ailes d'ambre Qui s'accroche aux bords de ma lampe T'appelle dans un chuchotis de plume Avec toi apparaissent le renard Les elfes et les écureuils roux Qui se blotissent à tes genoux Dans cette forêt enchantée Tu ouvres...
Et si nous arrivions à faire la vie plus vraie Légère comme perles de sang et de rosée Les ailes des mésanges font une promesse Que nous saurions entendre sans qu’elle blesse Un autre jour est possible sans mensonge Qui n’est pas la vapeur éthérée des...
Derrière lui la forêt des nuits efface Le tendre royaume des mains nouées Et le chemin moussu qui y menait Dont eux seuls connaissent les traces Pays enfoui sous l"écorce des coeurs Qui rendait possibles les horizons L'amour mûrit qui moissonne sans peur...
Rien n'est plus intéressant que de confronter son imagination ,due à la lecture, avec la géographie réelle d'un roman . En relisant le roman dans les paysages qu'il décrit , le plaisir de la lecture prend un relief et une vie incomparables ... C'est ce...
Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés Ne vis pas la vie à moitié Ne meurs pas à moitié Ne choisis pas une moitié de solution Ne t’arrête pas au...
Des eaux souterraines abreuvent mon coeur D'une source résurgente du fond des âges Venue sous l'humus des sous-sols de la vie D'un sang ancien s'élance une sève nouvelle Cet humus qui me fait homme de racines Dans la forêt pleine de vents et de tempêtes...
Ceux qui marchent depuis la naissance du monde, Les fous, les découvreurs, Ils n'enverront point vers nous une colombe Pour rassurer nos coeurs! Tous ceux qui sont partis avec des caravanes Ceux qui sont partis seuls Et se sont enfoncés dans l'Afrique...
Voyelles et consonnes qui vibrent D'entre lesquelles se lève le chant Du coeur de l'homme et du monde Plus doux que les caresses mêmes Celui qui affole de loin les biches Cette voix tendre de fraiche aurore A laquelle répondent les oiseaux Jean Giono...
Paris vient de lui dire:Adieu! Le Paris des grandes journées, Avec la parole de feu Qui sort des foules spontanées. Et cent mille hommes réveillés Accompagnent au cimetière Le candidat de la misère, Le député des fusillés. D'idéal n'ayant pas changé La...