Que les tisserands de rêves
Inventent un autre futur
Tout au long de la rivière
Où nos espoirs se sont noyés
Dans des flots de larmes de sang
On est revenu de si loin
D'où sont mortes nos illusions
Qu'il faut bien tenter d'élargir
Encore l'horizon humain
Et les frontières de la vie
Là se lèvent les forgerons
Du désir et de la joie d'être
De vrais camarades viendront
Et des femmes dans le regard
Desquelles il fera bon vivre
Il est toujours temps d'être heureux
Tant qu'il y a une aube à venir
Et le monde à recréer
La terre est une île aux trésors
Dans un océan d'étoiles .
Poème extrait de " Ce qui est épars"
Editions Le nouvel athanor
Mars 2016