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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 07:36

1deCouve EDC

Avant que n’apparaisse la menace du néant

C’est d’amour et de plein vent

Que je veux parler et chanter

Ce goût de vivre à tout croquer

 

Chaque jour est le premier matin

Cette innocence de la première aventure

Un jour à partager le pain

Et cette saveur à la bouche de raisin mûr

Que je sente enfin la Vie pulser dans ta chair

Les anciens chagrins sont des jours le levain

La joie d’être est la seule musique dans l’air

 

D’où-venons nous où allons-nous ?

Mon cœur bat et me donne le temps

D’aimer une femme au nom doux

De dire le bonheur d’être vivant

 

Je recommence aujourd’hui le monde.

 

Poème extrait de " L'écorce des coeurs" , disponible sur Amazon.fr, fnac.com, les bonnes librairies et chez l'éditeur Le nouvel athanor , 50 rue du disque . 75013 Paris, boutique en ligne www.lenouvelathanor.com

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 07:34

1deCouve EDC

Les mots sont feuilles mortes

Usés trop usés d’avoir trop mal servi

Ils jonchent vos vies devant votre porte

A force de ne les avoir pensés ni ressentis

Vous ne savez que parler

Alors que c’est DIRE qu’il faudrait

Comment retrouver l’arbre vivant

Sous l’écorce de bois mort

Et qui croire désormais

En sachant que c’est vrai

Comment palper du bout des doigts

Les gouttes de résine du sens

Derrière les apparences

Et retrouver la flamme

Dans les fossiles et la cendre

Comment dire à une femme

En étant sûr qu’elle va vous rendre

Comment être compris maintenant

Et pouvoir faire autrement

En épanchant ses sentiments

Que de faire couler son propre sang

Et comment écrire ses espoirs et ses rêves

Sans tremper sa plume dans la sève

Comment dire l’Amour et la Joie

En partageant confiance et foi

Et plus encore dire « je t’aime »

Et être entendu de même

Faudra-t-il donc me taire

Et accepter que l’on m’enterre

Sans avoir su sans avoir pu

Et que jamais jamais plus

La lettre est sédentaire

Mais le sens, lui, est nomade

Ah ! Crier que mon cœur bat la chamade

Une dernière fois à la face de l’univers

L’arbre de mes poèmes

Saura cacher la forêt de vos paroles

Son feuillage vibre et chante sous les archets du vent

Il est peuplé de piafs de libellules de tourterelles

Qui portent ce message des confins de la terre à leurs pôles

Et, en vrai, on s’aime dans l’Agapè

Comme des frères, des amis et des amants

Mutuellement et réciproquement.

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR MARS 2011 .

Disponible en librairie ( diffusion Soleils) , fnac.com,amazon.fr et sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com

La poésie se propage comme le pollen et se dépose au gré des vents sous l'écorce des coeurs.Que la poésie vous garde...   

 

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 08:10

Vos vies sont menacées par les trains de banlieue

Et vos histoires de gloire si dérisoire

A ne pas se regarder dans un miroir

N’essayez plus de me faire croire que vous appelez cela être heureux

 

Vous avez voulu me voler et me prendre

Mes seuls biens mes oiseaux mes pays

Jusqu’au bleu tendre de mes nuits

Sans savoir frères humains ce qui nous unit

Ni  même mes raisons de vous comprendre

 

Mais je marche encore par des allées éternelles

Vers les banlieues perdues de l’univers

Je saute à pieds joints vos barrières

Vos cœurs sont comme vos murs de pierre

N’importe je bois avec une paille le bleu du ciel

 

Je porte dans moi la force des saisons

Et la sève et les sucs de la terre

Le vent le vent me pousse vers la lumière

Morts, je fermerai vos diaphanes paupières

Sans que vous ayez pu me faire rendre raison

 

Vous ne pardonnez pas ma différence

Mais c’est à vous que vous reprochez

De ne pas oser me ressembler

Vos certitudes vos opinions vos préjugés

Ont su, ô pauvre vie, assassiner vos espérances

 

Et pourtant le marteau de mon sang

Bat et frappe encore dans vos veines

Enfants, nos élans du cœur étaient les mêmes

Mes rêves étaient vagabonds et vos envies bohémiennes

Pourquoi m’avoir laissé seul la conscience claire le cœur devant

 

Si vous saviez comme la Vie est belle et désirable

Vous ne tueriez pas Mozart en chacun de vos enfants

Nos pas vont l’amble de vos jours gris jusqu’au n »ant

 

Je vous en prie, écoutez-moi il en est encore temps

Ne laissez plus l’eau de votre vie désaltérer le sable

Debout, debout ! Debout et marchons à l’étoile…

 

L'écorce des coeurs . Copyright LE NOUVEL ATHANOR.MARS 2011

. Disponible sur le site de l'éditeur. www.lenouvelathanor.com et sur amazon.fr

 

N'essayez plus de me faire croire. J.Viallebesset
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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 08:38
L'athanor. Jacques Viallebesset

1deCouve EDC

Je suis l’athanor de moi-même

Mon cœur est en putréfaction

Sel, soufre et mercure

Coulent dans mes veines

Le plomb de mes contradictoires pulsions

Se transmute en or pur

 

Œuvre au noir de mes peines

 

Je suis l’athanor de moi-même

Mon cœur est en fusion

Passions désirs et sentiments

Brulent dans mes veines

Je me porte à l’incandescence

De ma seule identité vraie

 

Œuvre au blanc de ma  raison

 

Ce qui est en bas est comme

Ce qui est en haut. Sexe, ventre

Cœur et cerveau sont désormais reliés

Seul l’Amour vrai rend libre et lucide

Mon amour de la vie brille dans tes yeux

Nous sommes enfin nous-mêmes vivants

 

L’Œuvre au rouge  est achevé

Je renais au plus haut de moi-même

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR. MARS 2011S" L'écorce des coeurs" est disponible en librairie, ( diffusion Soleils) , sur amazon.fr, fnac.com et la boutique en ligne de l'éditeur

www.lenouvelathanor.com

Si vous souhaitez en recevoir un exemplaire dédicacé, veuillez m'adresser un mail à

jacques.viallebesset@orange.fr

La poésie se propage comme le pollen et se dépose au gré des vents sous l'écorce des coeurs. Que la poésie vous garde...

 

 

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 08:48

1deCouve EDC 

Amour et poésie, quand ils sont conçus

Comme fins et moyens du vivre,

Donnent plénitude de sens au « vivre pour vivre »

Edgar Morin


 

JT22239 B 

 

Tout poème est une tentative vraie de dire à l’autre et aux autres …L’ami Jean Cocteau, magicien des mots et des images, disait : « je ne sais lequel est le plus poète, de celui qui écrit ou de celui qui lit ». En ce sens, ces pages sont un miroir tendu vers vous ... 

 

Votre regard, lectrices et lecteurs,  son regard, posés dans le blanc entre les lettres, seuls, peuvent faire naître dans cet intervalle et dans celui entre la page et l’œil, de la signification et créer du sens. Si tel est le cas, il y a là une parole neuve : « au commencement était le Verbe » est-il dit … L’ami Louis Aragon, lui, a écrit : « Les mots sont des oiseaux tués ». M’en voudrez-vous beaucoup  si je tente de leur redonner des ailes ? 

 

Vivre poétiquement, ce n’est pas seulement pratiquer  une conversion du regard ou même faire un pas de coté quoique cela change déjà la perspective, c’est avoir gardé ou retrouvé le regard étonné et émerveillé que porte l’enfant sur les êtres, le monde et l’univers. « Il y a quelque chose qui fait que l’on a trop tôt quitté l’enfance et que l’on n’oublie jamais » a écrit l’ami René-Guy Cadou. Pour celles et ceux qui n’ont pas définitivement tué cet enfant en eux, vivre poétiquement, c’est prendre la main de ce dernier qui est enfoui au profond de leur ventre  et lui  permettre d’accéder à la conscience et à la lucidité adultes. Cet acte n’est pas régression, il est résurrection de soi.

 

« Vivre poétiquement »  est donc cet acte créateur de renaissance de soi pour tenter de faire de sa vie la « belle aventure », à défaut d’en faire un chef-d’œuvre au sens des artisans compagnons du Devoir. C’est, non seulement être attentif et attentionné à cette intelligence sensible qui cherche à s’exprimer en chacun de nous mais c’est aussi vouloir la porter au plus haut de soi, la conscience et la lucidité puis, ensuite, vouloir la vivre, pleinement en la partageant avec celles et ceux seuls qui, comme soi, participent de cette même démarche.

 

Dans cette connaissance consciente de la primauté impérieuse du vivant, il y a une idée de naissance ; ainsi « connaître », c’est « naître avec ». C’est se connaître. Ensuite, et ensuite seulement, on peut se faire reconnaître des autres et les reconnaître, être reconnu de l’autre et le reconnaître.

 

« Il appartient à chacun de découvrir en lui le point d’assemblage où le vivant, se concentre. De la gravitation universelle où le vouloir-vivre se manifeste nous ne ressentons le plus souvent que le déséquilibre et la rupture ; » ne cesse de clamer dans le désert de ce monde l’ami Raoul Vaneigem depuis quarante ans. Il rajoute : « la vie est courte et nos désirs sans fin. » C’est vous dire l’urgence qu’il y à avoir ce désir conscient, c’est-à-dire cette volonté, de se créer une destinée, de jouir de soi et du monde, de rechercher en chaque plaisir la plénitude et de le partager avec celles et ceux seuls qui, ayant la même « connaissance » peuvent se reconnaître, avec celle ou celui qui peut nous reconnaître …membres donc de cette confrérie des « nobles voyageurs » n’ayant que la générosité de leur cœur à donner  en amour et en amitié, donc poétiser.

 

Poétiser, c’est vouloir capter le bruissement ou le palpitement des cœurs vivants qui battent à l’unisson du rythme du cosmos. Poétiser, c’est vouloir traduire cette sensation, ce sentiment, ce désir , cette attention , cette pensée, cette conviction à travers des images comme l’ami peintre Jérome Toret le fait ici et maintenant avec moi dans ce dialogue où les mots interpellent les images ou y répondent , ce qui signe la résonnance et la concordance du vivant . Poétiser, c’est vibrer en laissant le chant tzigane de l’amie Rom Phari Mamo pénétrer chacune des particules de mon corps en étant au diapason du vent des steppes en même temps que de la musique des astres.

 

Etre éveillé et pas seulement être en état de veille : vivre et non pas être vécu ; vivre et ne pas seulement survivre. Vivre pleinement ou plus exactement sur-vivre, c’est-à-dire s’accomplir. Etre et ne pas seulement exister…

 

Ne vous étonnez donc pas que si on vagabonde dans le vouloir-vivre poétiquement, cela laisse forcément quelques traces de pas sur la neige blanche de la page et sur la neige noire du temps immobile.

Cet intervalle, ce vide, ce creux  entre celui qui écrit et celui qui lit est la seule demeure du dialogue vrai, de l’Amour vrai ; il est le seul désert ou les nomades que nous sommes tous peuvent se réunir autour d’un feu hospitalier.

 

 Ces pauvres mots maladroits ne sont pas là pour combler le vide. Ils existent, gravés à jamais sur la page blanche et dans l’éternité du temps immobile, pour dire la succession renouvelée d’un  instant unique et éternel.

Cet instant du vivre à pleins poumons. La vie est ici et maintenant, chaque jour . La vraie vie ! Lorsque notre sexe, notre ventre, notre cœur et notre conscience,  en leurs grades et qualités, sont à l’ordre selon cet axe vertical. Cet instant est le seul, l’unique, le vrai. Il n’y en aura pas d’autre, il n’y en a jamais eu d’autre, il n’y en a pas d’autre.

 

Ces mots, vécus et écrits en deux saisons, le printemps et l’été, parlent de la cinquième saison ; celle-ci est la saison où l’on se lève en portant sur le monde et sur l’âme soeur qui s’éveille dans ce corps allongé à notre coté ce regard étonné et émerveillé que l’enfant porterait comme si chaque matin était le premier matin et faire cela en sachant , en adulte, que tous les matins du monde sont sans retour, c’est-à-dire vouloir vivre ce jour dans l’intensité du bonheur partagé et accéder ainsi à la joie d’être.

 

Maintenant que ce temps horizontal de deux saisons n’est plus et que la cinquième n’est pas encore advenue, il est temps de rejoindre mes sœurs et frères en poésie, ces adeptes de l’alchimie radicale qui ouvre au rayonnement de la Vie, cette tribu d’histrions, de saltimbanques, de faiseurs de rêves avec du vent qui , ne possédant rien que leur générosité , la partage en allumant des soleils au cœur de la nuit , en inventant des printemps au cœur de l’automne, en transformant les rêves en réalité pour le seul plaisir de voir s’écarquiller de joie les yeux de celles et ceux qui ont su garder leur regard et leur rire enfantins, eux qui trouvent normal et naturel de rencontrer des fées au coin des trottoirs et des chevaliers au comptoir.  

Ayant l’âge du sable de la mer et du vent du désert, il nous faut donc reprendre notre bâton et pérégriner , abandonnant quelques parcelles de nous-mêmes à chaque halte , mais laissant à chaque fois un peu de clarté , un peu de chaleur, un peu de force à tous les hôtes qui auront su, avec gentillesse,  nous offrir le pain , le feu et le sel…

Nous qui suivons «  la voie du cœur », nous savons que seuls l’intelligence sensible et l’Amour peuvent développer l’Être et sauver le monde. Nous qui sommes dans le monde sans lui appartenir, au fond de nous s’élève le souffle d’une Vie dont la puissance balaiera la mort ou du moins sa poussière insignifiante sous laquelle s’ensevelissent trop d’existences. «  L’œil est le soleil du corps comme le cœur est le soleil de l’esprit ».

 

Apprenti –menuisier, rabotant les mots à la varlope de mon stylo en espérant ne pas les radoter, j’ai  tenté de réincarner cette Parole vibrante et vivante, comme l’or pur dans le creuset des cœurs  et  dans l’espace-temps sacré de la poésie.

Artisan-scribouilleur, j’ai tenté dans ces pages de resituer la verticalité par rapport à l’horizontalité, de remettre la transcendance de l’Amour et de la Vie d’aplomb et d’équerre avec l’immanence  d’un quotidien de survie afin de ré-enchanter « un peu » le monde. Humilité orgueilleuse mais humilité tout de même.

 

Retrouvons-nous au camp du rendez-vous, dans la clairière de l’Etre .A toujours, à jamais, à tout de suite…

JV

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR. MARS 2011 .

Disponible en librairie ( Diffusion Soleils) , amazon.fr , fnac.com et la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com  

 La poésie se propage comme le pollen et se dépose au gré des vents sous l'écorce des coeurs. Que la poésie vous garde...  

 

                                                                  

                                                                                                                      

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 08:36

1deCouve EDC

Tout ce qu’on ne sait pas dire

Le cœur échoué par les grands fonds de solitude

Et la peine la déception et la souffrance qu’on élude

Malgré les fenêtres ouvertes sur l’avenir

 

Par l’élan écarlate du cœur

Et cet espoir toujours en retard sur lespoir

Ce printemps jaillissanr dans les greniers de la mémoire

Ces mains tendues comme des brassées de fleurs

 

Mais aussi ces matins bleus éclaboussés de délivrance

Ou le ciel s’envole tellement haut

Qu’on en arrive à croire que le monde et les humains sont beaux

Que le bonheur et la Joie sont une éternelle jouissance

 

Tout ce qui palpite et s’embrase un moment

Cette farine des cœurs du plus fin grain

Et les moissons du ciel au creux de nos mains

Les yeux et les rires des amis de froment

 

Mais encore ces frissons de la chair

Et ces épaules nues où errent de frais parfums

Quand les femmes s’élargissent comme des plaines sous le soleil de Juin

Et que les clochettes de leur rire sonnent clair

 

Et puis ce battement d’ailes que l’âme fait

Comme ces grands oiseaux qui embrassent l’espace

Quand dans l’instant éternel deux vies s’enlacent

Et qu’un court moment la tendresse caresse la Vérité.

 

Ce puissant désir et amour obstiné de la Vie

Je l’écrirai, le dirai, le chanterai, le danserai

Quand Je aura la parole retrouvée.

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR.MARS 2011 . Disponible en librairie ( diffusion Soleils) , sur amazon.fr, fnac.com et sur la boutique en ligne de l'éditeur

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 09:27

1deCouve EDC

Je pars, je suis depuis des siècles en route

Avec pour seul bagage le doute

De plus en plus sûr de mon galop

Entendez hennir mes chevaux

Fous d’amour pour une seule étoile

Les steppes, les déserts me connaissent

Sans que l’Amour me reconnaisse

J’ai usé ma vie à poursuivre un mirage

Plus qu’au repos toujours en voyage

Je sais votre goût de poussière et de vent

Votre odeur de sel, de chameaux, de cumin

La laine écrue de vos horizons là-devant

J’ai traversé à cru bien des déserts

Ou les renards mourraient de faim

Remplissant de peur et de haine

Leurs dunes et leurs plaines

Que de fois ai-je ma vie soustrait

A ceux qui voulaient la prendre

Grace à la croupe de mes chevaux

Pouvez-vous tout cela le comprendre ?

La mort et ses ténèbres m’ont poursuivi

Je me suis jeté dans de vaines batailles

Oui, ce n’était que cela toute ma vie

Tantôt sous les tentes nomades tantôt en selle

J’ai dormi solitaire dans le noir de la nuit

Dans la chaleur des dunes douces et belles

Comme à la lumière de la lune

Espoir, toujours vain espoir

Au bout des doigts au bout de cette plume

Il y en aurait à dire sur ce qu’en vain

J’ai cherché à dire sur ce qu’en vain

J’ai cherché sans l’atteindre jusqu’au matin

Âme rebelle à la bassesse des hommes

Main généreuse à qui ne demande rien

Les sabots de mes chevaux ont piétiné des hommes

Bleu de peur le ciel s’est réfugié sous mes paupières

J’ai épuisé dans les déserts bien des montures

Tous mes viatiques et même mon eau

Le temps galope et s’emballe

Ralentissez chevaux fougueux de ma vie

Je meurs pour renaître au seul Amour ...

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR MARS 2011.

Disponible en librairie ( diffusion Soleils) , sur amazon.fr, fnac.com et sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com    

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 05:00

1deCouve EDC 

   

 

L’évidence n’est pas simple

Pour qui est compliqué

Pourtant quand nous vivons

Dans la volonté d’être soi

L’évidence un jour s’impose

Comme une fulgurance

Dans un ciel enfin clair

Tout entier l’être

Est à jamais assuré

Toutes les contradictions

Sont dissoutes dans le creuset

Du cœur maintenant apaisé

Là voilà la seule demeure

Où l’être peut habiter

La fidélité au présent éternel.

La simple et seule vérité

Devient transparente

Et remonte au cerveau

A toujours revivifié d’oxygène

Nous entrons dans un royaume

Aux frontières sans limites

Ou nous sommes libres et souverains

Dans un Éden tranquille

Où notre force fait échec

A la violence du monde

Avec une telle délicatesse

Et une telle vraie pudeur

Que les malotrus n’osent

Ne plus jamais s’approcher.

 

L’évidence n’est pas simple

Pour qui est compliqué

Pourtant quand nous vivons

Dans le désir de l’Amour vrai

L’évidence un jour s’impose

Comme le bel et seul éclair

De la lucidité enfin trouvée

En même temps qu’on se reconnaît

Dans le regard de l’être aimé

Qui nous a à nous-mêmes révélé.

Nous pouvons boire la liqueur

Qui décante l’être jusque dans son cœur

Sans crainte qu’elle soit amère

La vie alors est cette succession

Des fêtes secrètes de l’Agapé

Nous pouvons nous endormir

Et nous éveiller dans la lumière

De la confiance de l’amour

Les portes de l’avenir

Nous sont enfin ouvertes

En même temps que celles

De l’allégresse partagée

Nous avons enfin trouvé

Ici-bas l’endroit où reposer

Sa tête et désormais se dévoiler

La surface de soi est réconciliée

Avec son authentique profondeur

L’être entier peut s’affirmer

Dans la vérité de son sommet. 

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR MARS 2011

" L'écorce des coeurs" est disponible sur amazon.fr, Fnac.com et sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 05:00

1deCouve EDC186 triNum 044 B

 

Quand on est dans le monde

Prisonnier des jours qui se suivent,

Quand on est pris dans cette guerre sans pitié,

On ne pense jamais que l’Amour, le seul, existe.

On ne prend  pas le temps. Et puis, et puis…

Un jour, on est couché dans un lit

Auprès de la seule femme qu’on n’ait jamais aimée

Et tout le reste a disparu, à jamais.

Les jeux périlleux du monde se sont déroulés

Dans une autre vie, ailleurs.

On ne veut plus les connaître.

On ne peut plus les revoir.

Adieu mensonges vains, adieu semblants, adieux combats !

Ce seul lit est le désert et c’est l’oasis.

C’est la mer des sables et l’océan des eaux.

Et elle est plus belle, rafraichissante et douce

Que les caravaniers ne l’avaient dit,

Que ne l’espéraient les marins.

Nous nous mettons à vivre

A l’abri d’un monde ou nous mourions

Inexorablement jour après jour,

Ou, moi, du moins, je mourais ;

Elle pose sa tête sur mon épaule

Les lèvres posées sur mon cou

Et caresse mes cheveux.

Quarante- huit heures  pour changer une vie

Ce n’est pas long, c’est très court.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-elle …

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier, sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Puis nous nous endormons, la main dans la main

Ce qui double la profondeur du repos

Car les courants magnétiques

D’elle et de soi, par les paumes des mains

S’échangent et s’additionnent.

Quand on dort ainsi, quand on dort enfin,

Dans ce monde ou l’on n’avait jamais dormi

Quand on peut enfin déposer les armes

Et abandonner ses défenses,

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai,  c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable.

C’est évident, alors que tout était complexe.

Et l’on est à ce rendez-vous

Et à cause de l’espoir trop grand on le rate

Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps.

La suite horizontale des jours

Parait-il reprend alors son cours…

Les jours viennent et s’en vont,

Je demeure, a dit Guillaume.

Ô temps, suspends ton vol

Lui a répondu Alphonse.

Et moi échoué comme un navire

Sur une île maintenant déserte.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-il ?

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Il brulera jusqu’à la fin de nos jours.

On se réveille alors la main dans la main

Ce qui double l’intensité de la vie

Dans un matin éclaboussé de délivrance

Car les courants magnétiques

S’échangent et s’additionnent.

Quand on s’éveille ainsi,

Quand on s’éveille enfin,

Dans cette vie où l’on ne s’était jamais éveillé

Quand on peut enfin laisser couler les larmes

De la seule joie et abandonner son chagrin,  

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai, c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable,

C’est évident alors que tout était complexe

Et l’on est au seul rendez-vous

Même si on ne l’attendait plus,

Car il n’est pas trop tard.

La suite verticale des jours

Reprend alors enfin son cours…

Je pose ma tête sur son épaule

Les lèvres posées contre son cou

Et je caresse ses cheveux…

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR 2011 . Disponible sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com  

 

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 05:00

 

                               

A la belle étoile

Aux quatre routes

A l’auberge fraîche

Aux bords du ruisseau

Où tu demeures

Aux deux solitudes

Sous le vent bleu

Qui frissonne parfois

Devant les murs solitaires

Enfermant les espoirs morts

A la belle étoile

J’irai te chercher

Fleur de mon âme

Ma seule rose.

 

Et même plus loin

Dans le labyrinthe de toi-même

Encore plus loin

Dans la forêt inextricable de tes désirs

Perdue dans la clairière de l’Etre

Et même plus profond

Au fond de la mine aux antipodes

Où tu attends d’être enfin reconnue

Diamant au milieu du charbon

Pour te ramener

A la surface de toi

J’irai te chercher ...

 

 

 

 

 

 

 

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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