Tout ce qu’on ne sait pas dire
Le cœur échoué par les grands fonds de solitude
Et la peine la déception et la souffrance qu’on élude
Malgré les fenêtres ouvertes sur l’avenir
Par l’élan écarlate du cœur
Et cet espoir toujours en retard sur lespoir
Ce printemps jaillissanr dans les greniers de la mémoire
Ces mains tendues comme des brassées de fleurs
Mais aussi ces matins bleus éclaboussés de délivrance
Ou le ciel s’envole tellement haut
Qu’on en arrive à croire que le monde et les humains sont beaux
Que le bonheur et la Joie sont une éternelle jouissance
Tout ce qui palpite et s’embrase un moment
Cette farine des cœurs du plus fin grain
Et les moissons du ciel au creux de nos mains
Les yeux et les rires des amis de froment
Mais encore ces frissons de la chair
Et ces épaules nues où errent de frais parfums
Quand les femmes s’élargissent comme des plaines sous le soleil de Juin
Et que les clochettes de leur rire sonnent clair
Et puis ce battement d’ailes que l’âme fait
Comme ces grands oiseaux qui embrassent l’espace
Quand dans l’instant éternel deux vies s’enlacent
Et qu’un court moment la tendresse caresse la Vérité.
Ce puissant désir et amour obstiné de la Vie
Je l’écrirai, le dirai, le chanterai, le danserai
Quand Je aura la parole retrouvée.
Copyright LE NOUVEL ATHANOR.MARS 2011 . Disponible en librairie ( diffusion Soleils) , sur amazon.fr, fnac.com et sur la boutique en ligne de l'éditeur
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La poésie se propage comme le pollen et se dépose au gré des vents sous l'écorce des coeurs. Que la poésie vous garde...
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