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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 09:19
Sur un fil . Jacques Viallebesset

J'ai largué toutes les amarres 

Un seul fil de sang me relie

A la vie et à toi lointaine 

Vers qui titubant j'avance 

 

Je ne sais danser solitaire 

Sans toi qui es mon balancier 

Comment engendrer des étoiles 

Dans la nuit  déserte d'aimer 

 

Sous moi la terre va s'engloutir 

Île éphémère où un homme 

Aura cherché le seul chemin 

Qui va d'un coeur à un autre 

 

Ce fil qui noue deux étoiles 

Ruisselantes d'amour  à jamais . 

 

Poème inédit 

Tous droits réservés. 

 

 

 

 

 

 

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 08:55
La sève .Jacques Viallebesset

L'esprit de la sève donne sens au mystère

De toute vie dans sa poussée vigoureuse

C'est bien la même eau qui roule dans mes veines

Comme le sang de la terre coule aux fontaines

 

La fleur prend son élan caché vers la lumière

Son chiffre et la forme du fruit sont issus

Des semblables particules élémentaires

De l'infini fourmillant d'astres à la terre

 

L'arbre est déjà entier dans le brin d'herbe vert

Qui pousse droit pour demain répondre au soleil

Au même pays tous les chemins du monde mènent

Sous l'écorce drue des hautes futaies humaines

 

Le torrent dévale comme s'il était l'artère

Où martèle en secret le pouls de la vie

De l'atome au cosmos la nature est une

Qui nous tient debout entre soleil et lune .

 

JV

Extrait de Le plain-chant des hautes terres 

Claude Legrand-Jacques Viallebesset

éditions Le nouvel athanor

disponible en librairie et sur le site de l'éditeur

www.lenoouvelathanor.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 13:08
L'oiseau chanteur .Jacques Viallebesset

                                                                    à Catherine

L'oiseau chanteur aux ailes d'ambre

Qui s'accroche aux bords de ma lampe

T'appelle dans un chuchotis de plume

 

Avec toi apparaissent le renard

Les elfes et les écureuils roux

Qui se blotissent à tes genoux

 

Dans cette forêt enchantée

Tu ouvres tes paupières nacrées

Sur des terres nouvelles de blé

 

Tous ces jours perdus à exister

Tu es la seule que j'attendais

Ma toute belle au bois dormant

 

Par toi j'ai repris le courage

De vivre au bruissement de ton sang

Au coeur de matin de tendresse

 

La vie est là source de soie bleue

Seuls nous ne pouvions nous délivrer

De la vallée noire de la géhenne

 

Les étoiles ont retrouvé leur ciel

Assise au centre de la clairière

Tu m'attends pour attiser ma soif

 

Ton visage de tournesol d'or

Libère les abeilles du coeur

Pour savourer le nectar des jours .

 

Poème inédit.

à paraitre in " La cinquième saison"

Tous droits réservés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 08:37
Coule une rivière. Jacques Viallebesset

                                                             à C.S

Je te vois ma fauve belle et tendre renarde

J'ai atteint le graal en touchant ta toison d'or

Tu habites un pays sous l'écorce des coeurs

Entourée d'elfes et du doux peuple des forêts

 

Dans la clairière de l'être coule une rivière

Dont la source est ton coquillage nacré

Où des belettes sans peur de vils prédateurs

Viennent comme moi se revivifier

 

Il est un pays souverain où deux amants

Bâtissent une légende à leur seul usage

Une histoire de l'Amour pour deux voix alternées

Dans le silence confondu de leur secret.

 

Poème inédit.

à Paraître in " La cinquième saison".

Tous droits réservés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 07:20

                                                                              à Catherine.S

 

Est-on un jour assez nu sous tous les masques

Pour atteindre tout au fond de soi et des autres

Le doux noyau commun de la fraternité

L'espérance est un fragile brin d'herbe vert

 

Tant qu'il y a de l'eau pour dévaler les monts

La vie souveraine coule des lèvres mouillées

Et derrière elle portant le rêve des hommes

Se lève l'espoir éternel de l'amitié

 

La terre tourne la vie roule inexorablement

Les lointains d'un bleu d'argent mangés par la lumière

Elargissent la vie qui bouillonne au cœur

Et jaillit dans un regard brillant de ferveur

 

Ma seule sœur des rendez-vous d'amour manqués

Il n'est pas bien tard avant que vienne le soir

Nous lèverons encore vers le côté du jour

Nos verres à la rencontre du premier rayon

 

Et la vie reprendra son goût et sa chaleur

Car un feu secret veille qui ne veut s'endormir

Et qui attend rougeoyant au fond de nos cœurs

Jusqu'à ce que la nuit définitive tombe.

 

Poème inédit à paraître in " La cinquième saison"

Tous droits réservés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 14:01

                                                                                 à Catherine

Tu venais à moi derrière le voile du regard

D'où coulait une pluie de larmes de cendres

Les mots de l'amour étaient partis en exil

Fracassés dans l'élan vital d'un printemps d'or

 

Les pinsons cachaient le bel été dans ta gorge

Le soleil avait depuis lors quitté ton ciel

Où s'en étaient allés mourir tes rêves

La vie passe à s'étourdir dans des reflets

 

J'allais à toi derrière le voile des mots

A dire la ferveur que je ne vivais pas

Fatigué d'avoir trop cherché ton fantôme

N'espérant plus des automnes inacessibles

 

La vie s'enlisait dans un hiver d'ennui

J'avais épuisé ma cargaison de froment

Le bleu délavé de mes yeux s'était éteint

Les oiseaux ne chantaient plus sur mes chemins

 

Le temps commence de la cinquième saison

Dans l'aube originelle toujours perpétuée

Nos visages sont tournés l'un vers l'autre

Pour que s'affirme l'unité de l'Amour vrai.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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