Il est sans doute à l'arrière des chemins
Une maison solitaire au milieu de la nuit
La lampe restée allumée et rien
Ne vient troubler la paix la lumière et la vie
C'est là où veille sur les frères humains
Le souffle de la poésie
Quelques mots sur la porte de l'humilité
Bousculés entre imaginaire et immensité
C'est là où veille l'invisible du poème
Le toucher délicat de quelques mots qui vous aiment
Et même s'il faut rester longtemps
Pour atteindre au plus clair des ciels
Dans l'intime du vent
Les cloches vibrantes
Et l'essentiel
La nuit est assez vaste pour apaiser l'attente.
Patrick Chemin