Une vie heureuse est impossible sans la sagesse, l'honnéteté et la justice , et celles-ci à leur tour sont inséparables d'une vie heureuse.
Une vie heureuse est impossible sans la sagesse, l'honnéteté et la justice , et celles-ci à leur tour sont inséparables d'une vie heureuse.
Dis encore ce que tu sais
Avec un peu plus de silence
Accumulé.Clame-le
A bouche fermée, afin
Que tous ceux qui le couvent
Comme toi le reconnaissent.
Tiens ta place dans ce choeur
Désert où le bruit fermente,
Attentif et seul. Ecoute:
L'hirondelle poursuit som ombre
Sur les toits à petits cris.
L'été ne sait pas encore
Le solstice près d'éclater.
Nul n'entend soupirer la neige
Sous le baillon du soleil.
La ville a la gorge remplie
De pierres. L'odeur des foins
Est un arpège. Tends l'oreille.
Lithographie : 150 euros
Papier aquarelle Arches coton 64 , 8 X 101, 6 cm, 350g/m2
Portfolio des 15 poèmages : 350 euros
Papier aquarelle Montval
10 exemplaires, 15 planches 50X32 cm , 350g/m2
Edition de tête du recueil : 1300 euros
Numérotée de 1 à 9.
Planches non reliées
18X 24, 180 g/m2
Papier aquarelle coton
Les poèmages de L’écorce des cœurs sont tous numérotés et signés par l’artiste et l’auteur.
pour commander: jérome toret 06 15 01 14 41
Ci-dessus le poèmage "si je vous disais"
Le voyage on le fait sur un cargo de charbon
Reste-t-il un port où l'on ne s'est pas encore battu?
Reste-t-il une tristesse que nous n'ayons pas encore chantée?
L'horizon qu'on voyait chaque matin devant
Ne l'a-t-on pas vu chaque soir derrière?
Que d'étoiles ont filé devant nous
Frôlant les eaux.
Chaque aurore n'était-elle pas le reflet
De notre grande nostalgie?
On y va malgré tout, n'est-ce pas, on y va.
L'intellect pur n'a jamais rien produit d'intelligent ni la raison pure de raisonnable.
Etrangement calme et serein
Un poète se tient assis
A sa table toute une nuit
Griffant de lugubres quatrains
On murmure qu’il se repait
L’esprit des pétales fanées
D’une rose rouge qui penche
Son pied dans un verre de sang
Etrangement calme et serein
Un poète me déshabille
Crie une rose dans la ville
En se cachant des doigts le sein
Un poète d’étrange manière
D’un petit canif argentin
Dans les os du doigt de sa main
Cherche une rime avec…il rêve
On chuchote mais ce sont des bruits
Qu’il a jadis perdu l’esprit
D’avoir trempé sa plume à tous
Les encriers pleins de vin doux
Tout doucement d’étrange manie
Un poète au cœur argentin
Crie la rose au creux de sa main
Un poète me déshabille
Dans un verre de vin rouge sang
Chante une rose nue qui danse
Un poète étrange se penche
Et tombe sur son cou tout blanc
Il est rouge rouge de sang
Le cœur du poète imprudent
Chante une rose nue qui danse
Dans un verre de vin rouge sang
Il est rouge rouge de sang
Le cœur du poète imprudent.
Un homme qui a perdu la capacité de s'émerveiller n'a pratiquement plus rien à vivre.
Avec l'amour vient la liberté. C'est la PEUR qui enchaine et limite une âme. C'est l'amour qui rend libre et rompt toutes les chaînes.
Tu me cherchais?
Ne me cherche jamais
Je suis là
Embrassée du coeur aux chevilles
Dans tes mains d'homme et ta mémoire
Et nouée comme une pièce d'or
Dans le trésor confidentiel de ta vie,
Brigandée dans l'envers du temps
Ne me cherche jamais,
Je suis là,
La nuit peut bien sécher ses grands trainsd'herbes fauves
et lancer sur ses rails le convoi des saisons,
elle peut bien passer de l'une à l'autre
sur ses passerelles d'orage ou le vent sans ciel
Des froids,
Elle peut bien apporter ce qu'elle voudra,
Ce qu'elle pourra,
Sa rançon de fatigue ou sa nuée de rêves
Je suis là où tu voulais que j'aille,
Ne me cherche jamais,
Nous allons là où ceux qui s'aiment vont ensemble,
Epaule contre épaule,
Dans le vent des solstices.
Aimer, c'est agir.