Garde tes pensées et fuis la malice afin que l'intelligence enténébrée ne prenne une chose pour une autre.
Thalassius l'africain ( Père du désert) In " La conjuration des vengeurs"Roman de L. Ducastel et J. Viallebesset. Editions Dervy
Garde tes pensées et fuis la malice afin que l'intelligence enténébrée ne prenne une chose pour une autre.
Thalassius l'africain ( Père du désert) In " La conjuration des vengeurs"Roman de L. Ducastel et J. Viallebesset. Editions Dervy
La passion pour le discernement est plus éclairante que toutes les passions qui aveuglent.
Si l'on raisonne justement sur un principe faux , le résultat est erroné.
S'il est vrai qu'on ne fait pas le bonheur des gens malgré eux , il n'en est pas moins vrai qu'il est du devoir de chaque être , épris de vérité, de tenter de faire prendre conscience de leurs erreurs à ses frères, sans prétendre la détenir soi-même . C'est l'expression minimale d'un authentique amour fraternel.
On rapporte qu'un jour , quelqu'un vint trouver le philosophe Socrate et lui dit: "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?
-Un instant, répondit Socrate.Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
-Les trois passoires?
-Mais oui, reprit Socrate .Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on a , éventuellement, à dire. La première passoire est celle de la vérité.As-tu vérifié si ce que tu as à me dire est vrai.
-Non, j'en ai seulement entendu parler...
-Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.Utilisons donc la deuxième passoire, celle de la Bonté.Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?
-Ah non, au contraire.
-Donc, continua Socrate , tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon ami et tu n'es même sûr qu'elles soient vraies...Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une troisième passoire, celle de l'utilité.Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?
-Non, pas vraiment...
- Alors, conclut Socrate, Si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bon, ni utile, pourquoi vouloir me le dire?
Si, quand tu seras un homme, tu connais ces deux choses: la poésie et la science d'éteindre les plaies , alors tu seras un homme.
Le pire est toujours à craindre, le meilleur est toujours à venir...
C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas.
L'intelligence sensible et l'amour sont les seules vraies richesses de l'homme lucide.
La tendance sadique pousse certains individus à s'emparer de " l'objet sexuel", à le dominer et à le détruire.
à propos de son roman : Deux cavaliers de l'orage