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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 05:19

" Ainsi deux recueils auront suffi à imposer la voix du poète Jacques Viallebesset, L'écorce des coeurs et  Le pollen des jours" ...Il y a une particularité dans cette voix, quelque chose d'unique même dans la poésie française contemporaine: une espèce de métissage difficile à définir entre les présences d'Eluard, les arcanes de certain chemin spirituel, Aragon, ceux qui philosophent par le feu, et l'Amour en forme de " Banquet"...

La poésie , en sa profondeur, est ce travail au noir, celui de la mort de la mort. Cheminement éclairant vers la porte étroite donnant sur un autre paysage, celui de la vie. Celà demande en effet qu'Ezéchiel ouvre les yeux. Là se trouve la poésie, et là se trouve le Poème dit par Jacques Viallebesset " .

Paul Vermeulen pour Recours au poème .

 

" ...ces mêmes grains de pollen sont à l'origine d'un merveilleux recueil de poèmes, où la marche des astres, du temps, de la nature et des hommes occupe une place de premier ordre. Un recueil magistral, un vivifiant pour le coeur et l'âme, à lire pour ceux qui ne le connaissent pes encore et, pour ceux qui l'ont déjà découvert, à relire aussi souvent que faire se peut".

Valérie Debieux pour La Cause Littéraire .

 

"  Ce recueil est composé de Cinquante-deux poèmes " traqués au long de cinquante-deux semaines d'un amour lumineux"  et comme le dit très justement dans sa préface le philosophe Robert Misrahi : " ..l'amour transforme les jours en en faisant un pollen , une graine fécondatrice" ...

Ce qui est si  plaisant dans la poésie de Jacques Viallebesset , c'est son apparente simplicité, sa clarté, sa modestie, et aussi, toujours, cette volonté de ne pas céder au désespoir, de contempler les étoiles, de dire la beauté du monde...Lire Jacques , c'est plonger dans un puits de lumière ...Qu'il en soit , ici, remercié.

 

Sophie Delaunay. Blog " En lisant , en écrivant"

 

 



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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:16

Je traverse la nuit jusqu'à ne voir

de toi qu'un éphémère envol

quelque chose de gris qui surnage

et descend et se métamorphose

 

J'oublie tout des regards et de la plainte

douce qui s'habille au couchant

dès que l'automne ploie dès

qu'aujourd'hui s'endort

 

Tu bouges un peu en attendant tu te

rassembles pour surgir

contre la pointe d'un couteau

 

On convoque à nous deux

l'essentiel du voyage en murant

le sommeil en oubliant la plaie

qui brise nos miroirs

 

puisqu'il nous faut mourir

au seuil de la mémoire et de l'ennui

un peu de nos prénoms

 

une arme pour vibrer

une âme pour chanter.

 

Poème inédit.

 


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 09:41

Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même: LA CLARTE DE L'ESPRIT, qui peut le rendre libre, et LA BONTE DU COEUR , qui peut le rendre heureux.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 09:51

Le passé n'est pas, mais il peut se peindre

Et dans un vivant souvenir se voir

L'avenir n'est pas mais il peut se feindre

Sous les traits brillants d'un crédule espoir

Le présent seul est vrai , soudain s'élance

Semblable à l'éclair au sein du néant

Ainsi l'existence est exactement

Un espoir, un point, une souvenance.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 05:00

L'amour n'est en soi ni un échec ni un piège. Encore faut-il qu'il soit " pensé", éclairé , réfléchi et conduit.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 05:40

Vivre l'instant présent, c'est la capacité à jouir de la plénitude de la vie éternelle dans la banalité des jours.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 06:50

  La poésie est inutile , c'est pourquoi elle est nécessaire

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 06:43

La bonté, la beauté et la vérité furent les idéaux qui ont illuminé ma route et qui, jour après jour, m'ont redonné le courage d'affronter la vie.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 05:00

1deCouve EDC186 triNum 044 B

 

Quand on est dans le monde

Prisonnier des jours qui se suivent,

Quand on est pris dans cette guerre sans pitié,

On ne pense jamais que l’Amour, le seul, existe.

On ne prend  pas le temps. Et puis, et puis…

Un jour, on est couché dans un lit

Auprès de la seule femme qu’on n’ait jamais aimée

Et tout le reste a disparu, à jamais.

Les jeux périlleux du monde se sont déroulés

Dans une autre vie, ailleurs.

On ne veut plus les connaître.

On ne peut plus les revoir.

Adieu mensonges vains, adieu semblants, adieux combats !

Ce seul lit est le désert et c’est l’oasis.

C’est la mer des sables et l’océan des eaux.

Et elle est plus belle, rafraichissante et douce

Que les caravaniers ne l’avaient dit,

Que ne l’espéraient les marins.

Nous nous mettons à vivre

A l’abri d’un monde ou nous mourions

Inexorablement jour après jour,

Ou, moi, du moins, je mourais ;

Elle pose sa tête sur mon épaule

Les lèvres posées sur mon cou

Et caresse mes cheveux.

Quarante- huit heures  pour changer une vie

Ce n’est pas long, c’est très court.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-elle …

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier, sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Puis nous nous endormons, la main dans la main

Ce qui double la profondeur du repos

Car les courants magnétiques

D’elle et de soi, par les paumes des mains

S’échangent et s’additionnent.

Quand on dort ainsi, quand on dort enfin,

Dans ce monde ou l’on n’avait jamais dormi

Quand on peut enfin déposer les armes

Et abandonner ses défenses,

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai,  c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable.

C’est évident, alors que tout était complexe.

Et l’on est à ce rendez-vous

Et à cause de l’espoir trop grand on le rate

Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps.

La suite horizontale des jours

Parait-il reprend alors son cours…

Les jours viennent et s’en vont,

Je demeure, a dit Guillaume.

Ô temps, suspends ton vol

Lui a répondu Alphonse.

Et moi échoué comme un navire

Sur une île maintenant déserte.

Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ?

Demande-t-il ?

Un brasier dont la flamme naît

D’aussi loin que la nôtre,

Dans les sourdes braises du cœur,

Ce brasier sans fin ni cesse

Au moindre souffle d’air se ranime.

Il brulera jusqu’à la fin de nos jours.

On se réveille alors la main dans la main

Ce qui double l’intensité de la vie

Dans un matin éclaboussé de délivrance

Car les courants magnétiques

S’échangent et s’additionnent.

Quand on s’éveille ainsi,

Quand on s’éveille enfin,

Dans cette vie où l’on ne s’était jamais éveillé

Quand on peut enfin laisser couler les larmes

De la seule joie et abandonner son chagrin,  

Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé,

L’étrange est qu’on ne s’étonne pas.

C’est naturel, c’est vrai, c’est simple,

Alors que tout le reste était inextricable,

C’est évident alors que tout était complexe

Et l’on est au seul rendez-vous

Même si on ne l’attendait plus,

Car il n’est pas trop tard.

La suite verticale des jours

Reprend alors enfin son cours…

Je pose ma tête sur son épaule

Les lèvres posées contre son cou

Et je caresse ses cheveux…

 

Copyright LE NOUVEL ATHANOR 2011 . Disponible sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com  

 

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 15:01

La vérité est un kaléidoscope dont chacun ne posséde qu'un fragment d'une seule couleur .

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
  • Contact

L'atelier des Poètes

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