Toute poésie qui coule de source , se jette dans la mer, tend à rejoindre l'universel.
Toute poésie qui coule de source , se jette dans la mer, tend à rejoindre l'universel.
Si je me sentais aujourd'hui le même qu'hier, je perdrai l'envie de vivre.
Le coeur est le lieu de la synthèse de nos philosophies
Lumière! Oh!où est la lumière? Eveille-la au feu brûlant du désir!
La lampe est ici, sans qu'aucune flamme y tremble jamais! est-ce ton destin, mon coeur! Ah!pour toi la mort serait bien préférable!
Misère frappe à ta porte, son message est que ton maître veille et t'appelle au rendez-vous d'amour à travers l'obscurité de la nuit.Le ciel est chargé de nuages et la pluie ne cesse pas.
Je ne sais ce qui s'agite en moi-je ne sais ce que celà veut dire.
La lueur soudaine d'un éclair me rejette plus profondément dans l'ombre, et mon coeur cherche à tâtons le sentier où m'appelle la musique nocturne.
Lumière, oh! où est la lumière!Eveille-la au feu brûlant du désir! Il tonne et le vent s'élance en hurlant à travers l'espace.La nuit est d'un noir d'ébène. Ne laise pas les heures s'écouler dans les ténèbres. allume la lampe d'amour avec ta vie.
La vie je la perdais à la gagner
En d'autres temps, quand je croyais encore
En ma poche, en la chambre et le repas.
J'ai perdu pour Vénus mon temps, ma tête
En d'autres temps-mais d'elle j'achetai
Définitif amour de la distance
Parcouru terre et mer, passai les monts
Comme ceux-là qui vont chercher fortune
Souffris assez le long des longues routes-
Mais j'arrivai et j'eus enfin la lune
La fourche des chemins, des nuages nouveaux, un sillage
D'hirondelle et ces couchers de soleil-là
D'une dernière perle de famille
Fis une bague et la donnai à une
Mienne aimée qui ne fut jamais mienne et s'en alla.
Je possède, -coquille par coquille
Acquis, -un grand trésor de poésie
Sache-le toi quiconque, - et te le donne.
Je vous appelle, beaux copains de l'amertume,
Qui trainez sur le port des corps émerveillés,
Et vous, ma reine, brune amie des grands voiliers
Qui vous parlent d'amour dans les longs crépuscules.
Audisio, africain, et jeanne près de toi,
Chère fraternité méditerranéenne,
Sur la terrasse, où tous nos soleils se rejoignent,
Nous nous retrouverons une dernière fois,
Venez. L'éternité monte dans le silence
Et l'ombre qui nous prend épuise sa douceur
Ah! ne sentez-vous pas, vivantes, les présences
D'innombrables absents qui nous touchent le coeur?
Les vergues arrêtées dans la nuit maritime
Où les étoiles sont la route de demain,
Emeuvent à la mort, sur la porte voisine,
Des femmes appuyées à d'inquiétants destins.
Et c'est ce moment-là que choisit pour sa plainte,
Lointain, sur l'autre rive, un accordéon nu
Qui ramasse l'amour de ces femmes atteintes
Et nous porte celui d'un ami inconnu.
La détresse muette et l'espoir se mélangent;
Un crime passionnel fleurit sur les pavés.
La barque sans fanal, portant le mauvais ange,
Accoste au coin du port, après minuit passé.
Il descend sur le quai et glisse sous les bâches;
Les navires ancrés tremblent de son désir;
Des feux intermittents s'allument et se cachent
Aux masques des maisons de nos anciens plaisirs.
Venez, c'est l'heure amère. Au dedans de nous-mêmes
Se lèvent sans un mot de déchirants aveux;
Venez, c'est l'heure seule et terrible où l'on aime
La bouche faible qui vous ferme les deux yeux.
Louis Brauquier
Soyez ce changement que vous voulez voir dans le monde
LES NOBLES VOYAGEURS,( éditions Glénat) tome 2 de la BD LA CONJURATION DES VENGEURS , scénario Joelle Savey, Dessin Cyrille Ternon , adaptée du roman LA CONJURATION DES VENGEURS de L. Ducastel et J. Viallebesset (éditions Dervy) est en librarie . On va enfin savoir par qui et pourquoi les Grands-Maitres des obédiences maçonniques sont assassinés....
N'ayons ni la tête dans le coeur ni le coeur dans la tête.
Agé de cent mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, ô demain pressenti par l'espoir
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir : le matin est neud, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu .
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent .