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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 11:00

Si nous pouvions suspendre un peu

Cette rumeur en demi-teinte

Poussière ardente de chagrins et de plaintes

Qui s’échappe de l’Etre en jeu

 

Peut-être que règne à jamais

Sur les spasmes de nos souffrances

Dans le cosmos un grand silence

Que seul peut rompre l’Etre qui nait

 

Mais nos désirs vont-ils s’unir

Et résonner à réveiller le monde

Tant que les autres nous répondent

Et se reconnaissent dans nos rires

 

Je ne demande rien que les ailes du moineau

Pour m’envoler un peu plus haut que moi

Et croire en un regard de haute joie

Que les autres et le monde et moi sommes beaux

 

Il faut faire vite le temps presse

Il n’y a de toi à moi que la distance d’une aile

Notre rendez-vous n’est pas au ciel

Ici est le seul pays de la tendresse

 

Ouvres les cages de ta poitrine maintenant

Pour que la Joie soit dans nos cœurs

Au-delà du manque d’amour et de pudeur

Sois fervente, ici et là, toujours et maintenant.

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 06:00

Je reviendrai

Le feu au cœur

De la chaude terre

Un jour orange

Je te le promets

 

Et la terre me prendra

Dans le creux de ses bras

 

Je reviendrai

Le vent sur l’eau

Frémissante

Un jour bleu

Je te le promets

 

Et l’eau m’enveloppera

De ses tendres courants

 

Je reviendrai

Bélier solaire

M’endormir

Dans tes boucles

Moutonnières

 

Nous écrirons à deux

Le roman d’une vie nouvelle

 

Je reviendrai

Etre accueilli en toi

L’amour seul

Passera à gué

Je te le promets

 

 

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:00

Tu es loin et je suis absent de moi

Mes mains dans le vide modèlent le désir

Mes mains nées pour te donner du plaisir

Mes mots dans le silence crient l’aimée

Mes mots nés pour te nommer

Mes yeux baignent dans ton absence

Mes yeux nés pour célébrer ta danse

Mes bras sont des branches repliées

Mes bras nés pour te protéger

Mes mains orphelines attendent tes baisers

Mes mains nées pour être aux tiennes nouées

Tu es loin et tu es absente de toi

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 18:00

 

Ce soir je voudrais dresser le bilan

De deux saisons écarlates

Je crois aux fenêtres de l’avenir

L’amour unit les jours

Pour le meilleur

Non pour le pire

Hier et demain se raccordent

Mais aujourd’hui peut durer

Cent ans

Il faut faire vite

La vie n’attend plus

Je voudrais vous parler

De nos pays qui s’ouvrent

Sur le ciel

Mon regard sur elle

Change l’ordre du monde

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 11:00

 

A la belle étoile

Aux quatre routes

A l’auberge fraîche

Aux bords du fleuve

Ou tu demeures

Aux deux solitudes

Sous le vent bleu

Qui frissonne parfois

Devant les murs solitaires

Enfermant les espoirs morts

A la belle étoile

J’irai te chercher

Fleur de mon âme

Ma seule rose.

 

Et même plus loin

Dans le labyrinthe de toi-même

Encore plus loin

Dans la forêt inextricable de tes désirs

Perdue dans la clairière de l’Etre

Et même plus profond

Au fond de la mine aux antipodes

Ou tu attends d’être enfin reconnue

Diamant au milieu du charbon

Pour te ramener

A la surface de toi

J’irai te chercher

Ma petite princesse

Pour pouvoir te dire Je t’aime

 

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:00

 

Face à toi mon Amour

Ce n’est plus seulement moi

Mais plus haut que moi-même

Le regard que tu portes sur moi

M’oblige à me hisser à ton niveau

Pour me regarder en face

 

Face à toi mon Amour

Ce n’est plus seulement moi

Mais plus profond que moi-même

L’enfant que je porte en moi

Se hisse au niveau de la conscience

Pour que tu le reconnaisses

 

Face à toi mon Amour

Ce n’est plus seulement moi

Mais plus vrai que moi-même

Je suis ce que tu nommes

A la juste hauteur d’un homme

Tu es ma sœur et mon alter-égale

 

Comme une autre moi-même…

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 07:00

 

J’ai marche des siècles durant

Séparé de moi-même

Naître, mourir et renaître

Etait un douloureux supplice

A force de déchirures

 

Maintenant je chante

Tourné vers l’Orient

De moi-même

Chant jamais appris

Danse jamais dansée

Flamme qui monte

Au plus haut de moi

La belle route

Que personne n’a jamais pris

Puisqu’elle nait chaque matin

Quelqu’un en moi

Venu du plus profond

De moi-même

S’est mis en marche

Pour retrouver la source

Là-bas pour s’éveiller

A l’être et advenir

En moi monte le vif émoi

Et la pulsion de ma sève

Prête à l’invitation des vents

Je suis l’errant le nomade

Ou est ma terre promise ?

Cette marche de ma tribu

A la recherche du feu…

Chaque soir je m’endors

Plein de feux de camp

Sous mes paupières

Empruntant ce chemin

Qui ne mène qu’à soi-même

Ce labyrinthe enclos

De nos mutismes

Et de nos doutes

Ce cheminement qui

Nous conduit à retrouver

La mémoire de nos actes

Les promesses du futur

Et l’autre qui nous permet

Et nous oblige

À nous révéler

En même temps

Qu’il nous révèle

Plus haut

Plus vrai

Plus loin…

 

Il m’a fallu naître

Et mourir s’en suit

A écrit l’ami Louis

Je t’ai trouvée

Je me suis trouvé.

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 19:19

 

Je ne veux pas pour toi les déchirures des ronces

Ni les étangs glauques des illusions ou l’on s’enfonce

Efface de ton âme les noirs tourbillons

Une étoile flamboie au milieu de ton front

 

Abandonne les cauchemars au fond de leur nuit

L’amertume blême de la tristesse est un désert

Je veux un ciel clair et des poitrines au cœur chantant

Des poumons vibrant comme des arbres en plein vent

 

Je ne veux pas pour toi l’ombre portée de la souffrance

Sur le pur visage embué de ton enfance

Arraches de toi les barreaux de la cage

Le fardeau de douleur est un trop lourd bagage

 

La vie est là qui frémit et palpite dans là sève

Chaude vie plus forte que les illusions

Une vie jamais vécue voilà ce que je veux

Ou les oiseaux viennent chanter dans tes cheveux

 

Je ne veux pas pour toi l’étendue du dérisoire

Ni les lèvres murées par tant de pierres noires

Tu as déjà trop arpenté déjà les labyrinthes du malheur

Pour qu’enfin désormais ton cœur soit parsemé de fleurs.

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 19:12

002zod V0 MODIFBELIER

 

Bien sûr je sais qu’à cette heure

Partout dans le monde

Des hommes se blottissent de peur

Des enfants ne font plus la ronde

Des étoiles au bout de leurs doigts

Que des femmes se cachent de la bête immonde

De la violence quotidienne qui leur est faite…

Mais comment ne pas penser d’abord à toi

A tes seins bourdonnant comme des abeilles

A ta bouche fruitée qui déborde du cœur

A tes mains d’où ruissellent des caresses de soleil

A tes épaules nues ou je cueille des fleurs

Au parfum crémeux de ton ventre blanc

Oui comment ne pas penser d’abord à toi

A tes caresses comme une odorante verdure

A tes élans puissants traduits dans un murmure

A la source de vie  que tu portes en toi

A ce regard d’Amour que tu as posé  sur moi

A ce sourire  de fée qui dessine ma joie

Comment ne pas d’abord penser à toi

Qui n’a que la beauté à opposer à la laideur

La vérité de toi dissimulée à toi dans ton regard

Qui cherche à te trouver dans les méandres du cœur

Qui veux être pour toi une belle aventure

Et qui cherche toi-même à te mettre au monde

 

Ô Mon Amour, ma force et ma vigueur t’accompagnent

Puisque de tous les jours je te veux ma compagne.

 

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1 janvier 1970 4 01 /01 /janvier /1970 00:00

La poésie est le réel absolu. Plus une chose est poétique, plus elle est vraie.

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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L'atelier des Poètes

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