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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 06:00

Rien. Ni lire, ni écrire, ni réfléchir.

Rien d’autre que vivre l’amour, le vrai.

Ne prendre que l’espace d’aimer sa compagne de vie,

Les nuages, les parfums, les saveurs, la mer

Mettre l’un dans  l’autre  nos pas dans le sable,

Traces de vie à jamais absorbées,

Ne prendre que le temps d’aider à s’envoler brinquebalant

L’hirondelle qui vient  se cogner à ma vitre.

Aimer l’amour dont le miel guérit toutes les blessures.

La vie comme une caresse d’une main dans la mienne

Cela aurait été la belle vie …la joie, la sienne et la mienne.

Et me voilà, cheminant vers le néant, boitant à jamais,

Les miettes brisées de mon cœur dans une besace

Pleine d’espérances inutiles et de désirs bafoués,

Condamné à faire halte dans de misérables étapes

Où je m’enivre à boire l’amer breuvage des amours bannis.

Rien. Ni rêves, ni espoir, ni rires, non plus d’élan.

« Vivre seul et libre comme un arbre et fraternellement

Comme une forêt » disait Nazim Hikmet avant qu’on ne l’abatte.

Ô vous, mes frères et sœurs humains, seulement cela

Serait –il encore possible alors que mon arbre git par terre ?

Il n’y a plus, maintenant, sur terre, d’endroit ou reposer ma tête.

 

 

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 06:00

 

186 triNum 036 B

 

 

Je suis aux quatre routes

Mon cœur dépenaillé

La ville alentour

Est un bateau ivre qui sombre

Je veux parler du levain de cet amour

Qui me tourmentera toujours

Je suis au ras du sol

Au milieu des pavés

Tout près du caniveau

Ce qui aurait pu être

Cette douceur transparente

Cette architecture légère

Cette attention réciproque

Pourquoi s’est-elle trompée

Ma princesse apeurée

Alors que c’était de l’élan

Puissant et fort de la vie

Pour la protéger qu’il s’agissait

Comment va-t-elle faire

Sans autres fondations

Que la vérité d’elle

Au plus profond de son ventre

Et que puis-je ajouter

Sans ternir le propos

De ces jours vides

Dans lesquels je tombe

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 18:00

Je te garde nos enfances

Pour jouer avec toi

Pour rire avec toi

Pour écraser les chagrins

Du subir d’autrui

Incohérents préjugés

Du mal écartelé

Sur la meule de pierre  

Moelleuse de l’Amour

 

Tu n’es pas là

Mais je sens ton visage

De vent sur mon épaule

Ton sourire comme l’éclat

D’une fleur de pavot

Quand viendras-tu

Rallumer mes feux

Verser entre mes bras

La flamme de ton corps

Quand viendras-tu

Faire de notre amour

Le brasier où nous réchauffer

 

Je te garde la tendresse

D’un cœur de froment

La chaleur du fruit de mes sarments

La vigueur de mon bras

Pour t’empêcher de tomber

Les printemps jaillissant

Au cœur de l’automne

Une cinquième saison

Avec toi à inventer.

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:00

Femme ma déchirure

Blonde et profonde

Ourlée par les étangs

Gris de l’incertitude

 

Femme ma démesure

Qui galope à s’y perdre

Folle et pathétique course

Alors que je t’ai reconnue

 

Femme ma blessure

Qui s’entête à ne pas croire

A la vraie vie au bel espoir

Alors que tu m’as trouvé

 

Femme ma poudre d’or pur

Pépite d’amour dans le cœur

Qu’encore personne n’a révélée

Ouvre tes yeux : j’existe

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 06:00

La fausse vie regorge de ces pantins

Que l’on  appelle des Z’hommes

Laisse-moi te dire comme

Leur enfer compliqué n’est pas le tien

 

De laides grenouilles croassantes

Qu’accompagnent ces crapauds

Bavent des torrents de mots

Et leurs paroles insignifiantes

 

La bonne conscience satisfaite

Sirote ses menthes à l’eau

La bêtise ignorante de ces zozos

Ne te sera jamais une fête

                              

Princesse nomade qui leur sert

Fermée à leurs regards indifférents

A moins qu’ils ne soient malvoyants  

Tu es un feu follet dans leur pauvre désert

 

Gaspiller ton courage, cendrillon

Ne rendra pas leur face plus humaine

A y user des mois, des années et des semaines

Toi qu’ils traitent souvent comme une souillon

 

Parfois leurs vulgaires bouches

Profèrent d’obscènes mensonges

Efface-les d’un coup d’éponge

Et plus jamais ne t’effarouche

 

J’écris ces mots-soleils volés

A la braise de tes yeux ardente

Ces escarbilles de la pureté

Où tremper ma plume brûlante

 

A toi qui semble autre moi-même

Je déclare, persiste et signe

Aie foi dans le meilleur de toi-même

Jamais jamais ne te résigne

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 18:00

Ma mie le monde est à l’envers

Pinocchio attend sa fée bleue

Assis derrière une table

Au fond d’une caverne

Dans le ventre de la baleine

Son amour est en retard

Elle a encore des tigres

Et des dragons à affronter

 

Ma mie le monde est à l’envers

Pinocchio porte la lumière

Pour t’aider à te hisser

Au plus haut de ta lucidité

Prendre avec lui ton envol

Sa conscience est en retard

Elle doit vaincre la sorcière

Et mettre à bas les masques

 

Ma mie le monde est à l’envers

Pinocchio connaît le chemin

Pour libérer la petite princesse 

Liée dans la gangue de la survie

Au fond de toi non reconnue

Sa raison est en retard

Elle a encore des frayeurs

Et a peur d’elle-même oser

 

Ma mie le monde est à l’envers

Pinocchio a dans son cœur une boussole 

Pour t’orienter vers la liberté

Sa vérité est en retard

Malgré les douleurs du passé

Elle croit encore et encore

Que les mêmes causes

Ne produisent pas les mêmes effets

 

Ma mie le monde est à l’envers

Pinocchio a reconnu sa fée

Qui ne l’a pas encore reconnu

Pour ce qu’en vérité il est

Juste un homme qui t’aime

Il sait que pour te trouver toi-même

Il suffit que tu sois vraiment aimée

Pour ce que tu es : une merveilleuse fée.

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 18:00

Il y a eu la vie d’une femme dans l’ombre

Celle d’une princesse blottie dans la pénombre

Nous savons la forêt des contradictions inextricables

Et nos deux pauvres mains ouvertes sur la table

 

Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre

Ce que nous croyons savoir il faut le désapprendre

 

Je n’ai pas eu de peine à reconnaître ébloui

La merveilleuse fée au fond de toi enfouie

La belle au bois dormant qui veut être reconnue

Ce qu’avec ce qu’elle vit elle n’a encore jamais pu

 

Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre

Ce que nous désirons il nous faut le comprendre

 

De sa vie au galop vouloir faire la belle aventure

Suppose qu’en chemin on ne se trompe de monture

On ne va pas l’amble avec piètre cavalier
J’aime la noble dame qui veut se trouver

 

Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre

Seule la tendresse de l’amour vrai peut te l’apprendre

 

La vie est courte et nos désirs sans fin

La douceur, le bonheur et un peu de pain

La vraie vie sereine n’est pas compliquée

Il suffit simplement d’être bien accompagné

 

Ô Mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre

La joie que tu me donnes d’exister je ne peux que te la rendre

 

Ma passion ton désir engendrent l’allégresse

Les deux mains qui créent sont celles qui caressent.

Notre amour de la vie se reflète dans nos visages

Vers les rades inconnues du bonheur je connais le voyage  

 

Ô Mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre

Chacun de son coté meurt chaque jour de devoir attendre  

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:00

Si je vous disais qu’une minute de vie

Avec elle vaut toutes les aventures

Sur tous les océans de la terre

Que c’est elle qui a recousu

Toutes les étoiles de mon ciel

 

Si je vous disais que je l’ai reconnue

Derrière tous les masques dont elle s’affuble

Les rôles que la vie lui a fait endosser

Les marionnettes au bout de ses doigts

Pour mieux protéger la fée apeurée

 

Si je vous disais que je ne connais

D’aromes et de saveur éternels

Que le jour qu’elle me donne

Avec le goût de saisons oubliées

Elle m’apprend à conjuguer le verbe espérer

 

Si je vous disais qu’elle m’attend

Comme la Belle au bois dormant

Dans la chaude clairière de l’Etre

Au cœur d’une forêt enchevêtrée

De tous ses désirs trop tôt refoulés

 

A quoi bon les matins du monde

Si l’amour et la vie se referment

Avant que d’être pour nous accomplis

A quoi bon les matins du monde

Si avec l'envie nous ne savons aimer 

Si mon amour ne l'aide pas à se trouver . 

 

Sol toil B


 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 06:15

Même loin nous sommes ensemble

Et ta main est blottie à jamais dans ma main

Tout ton sang passe en moi ce me semble

Je t’étreins dans le vide et me souviens

J’entends ton cœur palpiter dans ma poitrine

Et nos tendres chairs sont soulevées

Encore par le frémissement de nos échines

J’ai toujours dans ma bouche la saveur de ton baiser

L’empreinte de ton corps gravé dans ma main vide

L’absence ne peut rien contre nous

Tu es dans ma chair à chaque instant

La brise de ton haleine est toujours sur ma joue

Et ton rire d’enfant résonne à mes tempes

L’ombre douce de ton épaule effleure la mienne

Et je sens le velouté de pêche de tes seins

Toi, ma vibrante absente quotidienne

Dans la paume vide de mes pauvres mains

Je n’ai pour t’atteindre qu’à baisser les paupières

Pour que tes hanches et tes épaules se redressent

Et retrouver ton odeur épicée flottant dans l’air

Dans un halo de chaude tendresse

Chaque heure me rapproche de toi

L’équilibre du monde est menacé par ton absence

Je porte sur lui un regard de haute joie

Bouillonnement des cœurs, ô l’impatience

De voir renaître la rose rouge de ton sourire

Tu es de tous les jours à chaque instant

La mémoire de l’être se mêle à l’à-venir

Je t’aime, hier, demain et à présent.

 

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 18:00

Suis l’ombre des chansons

Que tu veux oublier

Pour répéter les leçons

D’un monde fatigué

 

Suis l’ombre des chansons

Qui auraient pu jeter

Au fond de ta prison

Un rayon de clarté

 

Tout habillé de noir

Je te suis dans tes rêves

Tes rêves illusoires

Où le jour qui se lève

Sans joie s’achève

 

Suis l’ombre de l’ami

Dont tu délaisses la main

La main qui te servit

À faire tes lendemains

 

Suis l’ombre de l’ami

Qui faisait qu’au matin

Pour toi chantait la vie

Et s’ouvraient de possibles chemins

 

Tout habillé de noir

Je te suis au désert

Où t’entraîne les faux espoirs

De conquérir une terre

L’enfant gentil te perd

 

Suis l’ombre de l’Amour

Que tu t’es refusé

En refusant encore

À ton cœur d’oser

 

Suis l’ombre de l’Amour

Que tu as gaspillé

En éparpillant les jours

Qui sont faits pour aimer

 

Tout habillé de noir

Je te suis dans ta nuit

La vie où chaque soir

Se désole et vieillit

Ce cœur qui meurt d’envie

 

Suis l’ombre de tout cela

Que tu as rejeté

Au plus profond de toi

Pour ne plus y penser

 

Suis l’ombre de tout cela

Cet instant éternel de vie passé

Que demain toi et moi

Pouvons renouveler

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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