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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:15

Créer, non posséder.

Oeuvrer, non retenir.

Accroître, non dominer.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:00

Prends le verre dans une main, telle une tulipe du mois de mai!

Avec une jolie à joues de tulipe, si le jour s'y prête, sois gai!

Fais la fête! Bois du vin dansla douceur du temps!

Le temps vieillissant dans l'argile va s'allonger!

 

Je suis ivre rien qu'en voyant les verres de vin!

Je suis poète en feu rien qu'en regardant les jolies!

Je fais de l'ivresse en regardant les verres de vin!

Je fais des vers quatre par quatre en regardant les jolies!

 

ô coeur, puisque le destin te tourmente

Et puisque l'âme sincère doit te quitter, ô corps,

Dans l'herbe, assieds-toi et fais la fête quelques jours

Avant que l'herbe pousse sur ta tombe pour toujours.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:00

Tout ce qui prend teinte et s'ouvre et fait enfance

Tout ce qui devient paume haleine et palpitation

Ce premier pavois frissonnant fragile

Cette précocité de la lèvre cette peau

Trop parfaite au printemps comme une invite à la blessure

Mais d'habitude il me semblait déjà qu'à cette époque à cette époque

La feuille laissait voir le sang la première étoile un point une promesse

De la rose

Et si la rose cette année

Parce qu'il n'y a pas eu suffisamment de neige ou trop de glace

Si la rose dans sa profondeur atteinte éteinte était

Absente cette année ou comment appeler celà

Si c'était fini de la rose

Fichu flambé forclos de la rose

Pour quelque mal souterrain quelque éclosion de larves inconnues

Une rouille avant l'heure un tarissement de sève

Une sorte de fièvre puerpérale dans la pourpre et la pâleur

Un blanc d'odeur ou pire un cheminement d'hormones

Une déroute des parfums la fente et la faille à la fois

La faillite si c'était la faillite

De la rose

Comme c'est long comme c'est long cette année

Cette interminable attente de la rose

Et puis à l'épuisement du souffle à l'impossible

De la feinte à la perte de l'impassibilité

Qu'elle perce enfin qu'elle perce

Imperceptible encore mais

Qu'elle perce

La rose

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 05:15

Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 05:15

La poésie est à la vie ce qu'est le feu au bois. Elle en émane et la transforme

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 05:00

Le véritable Nom n'est pas celui qui dore les portiques,

illustre les actes; ni que le peuple mâche de dépit;

 

Le véritable Nomn'est point lu dans le Palais même, ni

aux jardins ni aux grottes, mais demeure caché par

les eaux sous la voûte de l'acqueduc où je m'abreuve.

 

Seulement dans la très grande sécheresse, quand l'hi-

ver crépite sans flux, quand les sources, basses à

l'extème, s'encoquillent dans leurs glaces,

 

Quand le vide est au coeur du souterrain et dans le sou-

terrain du coeur, - où le sang même ne roule plus,-

sous la voûte alors accessible se peut recueillir le Nom.

 

Mais fondent les eaux dures, déborde la vie, vienne le

torrent dévastteur plutôt que la Connaissance!

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 05:15

La parole est à moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute.

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 05:15

Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours - de poésie, jamais.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 05:15

Qui sait tout souffrir peut tout oser.

Vauvenargues

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 05:00

Vent du Sud,

Brun, ardent,

Ton souffle sur ma chair

Apporte un semis de brillants

Regards et le parfum

Des orangers. Tu fais rougir la lune

Et sangloter

Les peupliers captifs, mais tu arrives

Trop tard.

J'ai déjà enroulé la nuit de mon roman

Sur l'étagère!

 

Sans nulle haleine,

Tu peux m'en croire!

Tourne, mon coeur,

Tourne, mon coeur.

 

Vent du nord,

Ours blanc!

Tu souffles sur ma chair,

Tout frissonnant d'aurores

Boréales,

Avec ta traîne de spectres

Capitaines,

Et riant aux éclats

De Dante.

Ô polisseur d'étoiles!

Mais tu arrives trop tard.

L'armoire est vermoulue

Et j'ai perdu la clé.

 

Sans nulle haleine,

Tu peux m'en croire!

Tourne, mon coeur,

Tourne, mon coeur.

 

Brise-gnomes et vents

Venus de nulle part.

Moustiques de la rose

Aux pétales en pyramides.

Vents alizés grandis

Parmi les rudes arbres,

Flûtes dans la bourrasque,

Laissez-moi!

De lourdes chaînes suivent

Mon souvenir,

Et l'oiseau est captif

Qui dessine le soir

Avec ses trilles.

 

Les choses qui s'en vont ne reviennent jamais.

Tout le monde le sait,

ET dans le peuple clair des vents

Il est vain de se plaindre.

 

N'est-ce pas, peuplier, doux maître de la brise?

IL est vain de se plaindre!

Sans nulle haleine,

Tu peux m'en croire!

Tourne, mon coeur,

Tourne, mon coeur.

 

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Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
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