Il y a eu la vie d’une femme dans l’ombre
Celle d’une princesse blottie dans la pénombre
Nous savons la forêt des contradictions inextricables
Et nos deux pauvres mains ouvertes sur la table
Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre
Ce que nous croyons savoir il faut le désapprendre
Je n’ai pas eu de peine à reconnaître ébloui
La merveilleuse fée au fond de toi enfouie
La belle au bois dormant qui veut être reconnue
Ce qu’avec ce qu’elle vit elle n’a jamais pu
Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre
Ce que nous désirons il nous faut le comprendre
De sa vie au galop vouloir faire la belle aventure
Suppose qu’en chemin on ne se trompe de monture
On ne va pas l’amble avec piètre cavalier
Moi , j’aime la noble dame qui veut se trouver
Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre
Seule la tendresse de l’amour vrai peut te l’apprendre
La vie est courte et nos désirs sans fin
La douceur, le bonheur et un peu de pain
La vraie vie sereine n’est pas compliquée
Il suffit simplement d’être bien accompagné
Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre
La joie que tu me donnes d’exister je ne peux que te la rendre
Ma passion ton désir engendrent l’allégresse
Les deux mains qui créent sont celles qui caressent.
Notre amour de la vie se reflète dans nos visages
Vers les rades inconnues du bonheur je connais le voyage
Ô mon amour, mon merveilleux, mon doux, mon tendre
Chacun de son coté meurt chaque jour de devoir attendre
Copyright LE NOUVEL ATHANOR MARS 2011