" Le pollen des jours ", un recueil de cinquante-deux poèmes, un almanach poétique où chaque semaine de l’année correspond une épitre, déclinant avec élégance et beauté, les questionnements de notre époque et dessinant, métaphores à l’appui les chemins d’une renaissance. Un espace privilégié où le monde, le temps, l’amour, la liberté et la joie sont au centre des mots.
Premier poème, premiers vers, le credo de l’auteur prend son envol :
Je crois à la religion de l’Amour
Sans autel ni pierre de sacrifice
Où offrir les cœurs à la cruauté
D’eux qui n’ont d’humain que le nom
Je ne suis qu’un berger de mots drus
Qui disent l’amour le bonheur et la joie
Un frère vivant de notre boule de glaise
Où se mêlent bêtes eaux arbres et vents
Le fil des semaines se déroule, les thèmes défilent au rythme des saisons illuminées de textes magnifiques et, quel que soit le sujet abordé, l’alchimie du mot opère, toujours, avec douceur, et le fait se transformer en subtile source d’interrogation.
Accroché au comptoir du bar
Du bout de la rue de la soif
De vivre, lorsque l’on a le cœur
A marée basse, que la vague
A l’âme noire déferle du
Fond de notre vie qui chavire
Les étoiles de mer tombées
Au fond de nos verres meurent
Dernier poème, derniers vers, un hymne d’espoir en guise d’appel et d’au-revoir :
J’en appelle à vous Nobles voyageurs
Qui traversez l’espace et le temps
Moi, qui suis un arbre en marche
Dont les racines sont dans le ciel
Je m’en remets à vous, Merlin et Mélusine
Et vous, mes semblables, que la poésie vous garde…
En été 1827, le botaniste écossais Robert Brown, observait de petites particules se mouvoir dans le liquide à l’intérieur de grains de pollen et naissait ainsi la découverte éponyme de ce mouvement de particules, mouvement intuitivement décrit, plusieurs siècles auparavant, par le philosophe et poète latin Lucrèce, en son deuxième livre « De rerum naturae » . Aujourd’hui, ces mêmes grains de pollen sont à l’origine d’un merveilleux recueil de poèmes, où la marche des astres, du temps, de la nature et des hommes occupe une place de premier ordre. Un recueil magistral, un vivifiant pour le cœur et l’âme, à lire pour ceux qui ne le connaissent pas encore et pour ceux qui l’ont déjà découvert, à relire aussi souvent que faire se peut. Le préfacier, le philosophe Robert Misrahi, résume parfaitement cet ouvrage en ces quelques mots : « …Jacques Viallebesset réalise en une forme singulière la tâche profonde de la poésie elle-même : changer la vie en l’ouvrant à la joie ».
Valérie Debieux.
La cause littéraire
"Le pollen des jours" est disponible en librairies, fnac.com, amazon.fr et sur la boutique en ligne de l'éditeur www.lenouvelathanor.com