2 mai 2014
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Tu longes à mes cotés les rivages du temps
Sans jamais te soumettre aux chevaux de halage
Ni laisser la colère gouverner ton voyage
A mes cotés, tu fondes des digues passagères
Pour convaincre l'eau noire de laisser aux oiseaux
Le droit de survoler leur delta de lumière
Comme un fleuve to ouvres des routes d'avenir
Dans un pays sans nom où s'accordent déjà
La fougue de mes pas et l'eau de ton sourire.