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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 07:00

 

J’ai marche des siècles durant

Séparé de moi-même

Naître, mourir et renaître

Etait un douloureux supplice

A force de déchirures

 

Maintenant je chante

Tourné vers l’Orient

De moi-même

Chant jamais appris

Danse jamais dansée

Flamme qui monte

Au plus haut de moi

La belle route

Que personne n’a jamais pris

Puisqu’elle nait chaque matin

Quelqu’un en moi

Venu du plus profond

De moi-même

S’est mis en marche

Pour retrouver la source

Là-bas pour s’éveiller

A l’être et advenir

En moi monte le vif émoi

Et la pulsion de ma sève

Prête à l’invitation des vents

Je suis l’errant le nomade

Ou est ma terre promise ?

Cette marche de ma tribu

A la recherche du feu…

Chaque soir je m’endors

Plein de feux de camp

Sous mes paupières

Empruntant ce chemin

Qui ne mène qu’à soi-même

Ce labyrinthe enclos

De nos mutismes

Et de nos doutes

Ce cheminement qui

Nous conduit à retrouver

La mémoire de nos actes

Les promesses du futur

Et l’autre qui nous permet

Et nous oblige

À nous révéler

En même temps

Qu’il nous révèle

Plus haut

Plus vrai

Plus loin…

 

Il m’a fallu naître

Et mourir s’en suit

A écrit l’ami Louis

Je t’ai trouvée

Je me suis trouvé.

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commentaires

A
<br /> Nomadisme, mouvement labyrinthique, source et reconnaissance?<br /> <br /> Quelle clef de voûte à ce poème ?<br /> <br /> On nomadise sous le ciel. Être nomade ce n'est pas arriver à destination, c'est s'y rendre. Ainsi c'est d'un voyage qu'il est question. On chemine aussi dans un labyrinthe on n'arrive point. On<br /> chemine, on chemine sous le ciel, on chemine vers le centre qui est la destination. Cette destination, nous ne l'atteindrons pas car elle nous en venons. Cette destination, c'est la source. Cette<br /> source nous l'avons en commun avec nos frères humains. Nous n'arriverons pas seul à la source. Nous verrons son reflet en l'autre reconnu, l'autre qui nous aura reconnu par en tournant autour de<br /> nous alors que nous tournons autour d'elle. Femme aimée, source de labyrinthe, quête du nomade. Le nomade chemine, l'arpenteur des labyrinthes tourne, l'amant danse et aime.<br /> <br /> Et c'est ainsi qu'Allah est grand...<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> vous pouvez aller voir mon "vivre poétiquement"....<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset
  • : VIVRE POETIQUEMENT, L'AMOUR VRAI, LA JOIE D'ETRE sont les trois facettes d'une seule et même chose qui se nomme: ETRE et ne pas seulement exister. Lorsqu'on vit poétiquement, forcément, ça laisse des traces....
  • Contact

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