J’ai marche des siècles durant
Séparé de moi-même
Naître, mourir et renaître
Etait un douloureux supplice
A force de déchirures
Maintenant je chante
Tourné vers l’Orient
De moi-même
Chant jamais appris
Danse jamais dansée
Flamme qui monte
Au plus haut de moi
La belle route
Que personne n’a jamais pris
Puisqu’elle nait chaque matin
Quelqu’un en moi
Venu du plus profond
De moi-même
S’est mis en marche
Pour retrouver la source
Là-bas pour s’éveiller
A l’être et advenir
En moi monte le vif émoi
Et la pulsion de ma sève
Prête à l’invitation des vents
Je suis l’errant le nomade
Ou est ma terre promise ?
Cette marche de ma tribu
A la recherche du feu…
Chaque soir je m’endors
Plein de feux de camp
Sous mes paupières
Empruntant ce chemin
Qui ne mène qu’à soi-même
Ce labyrinthe enclos
De nos mutismes
Et de nos doutes
Ce cheminement qui
Nous conduit à retrouver
La mémoire de nos actes
Les promesses du futur
Et l’autre qui nous permet
Et nous oblige
À nous révéler
En même temps
Qu’il nous révèle
Plus haut
Plus vrai
Plus loin…
Il m’a fallu naître
Et mourir s’en suit
A écrit l’ami Louis
Je t’ai trouvée
Je me suis trouvé.
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