à CS
Ton pouls bat dans ma paume et sous mes paupières
Tu es l’amour de chair dans l’attente de mes mains
Statue pure d’albâtre s’éveillant au soleil
Qui éclaire le plus vif de la joie d’être
Tu es revenue en vie de tous les exils
Mais que serai-je si tu n’étais pas en moi
Chacun de nous est nécessité de l’autre
Je parcours le bel infini qui est en toi
Ton visage est le soleil d’un pays sans nom
Peuplé de renards de lapins et d’écureuilles
Dont mes mains parcourent collines et vallées
Notre seule mémoire est celle du futur.
Poème inédit à paraître in
Le dit de Renard