à CS
Nous ne sommes pas trop de deux pour sauver
La saveur de la vie sa beauté et la joie d'être
Oui tu es là nous sommes là ensemble au monde
A combler la brèche ouverte de l'âme
Ta main s'est rendue maîtresse de la mienne
J'écoute en moi le désir de toi prendre corps
Et mon regard se perd aux racines de tes yeux
Tes mains secrètent un fil de soie qui nous relie
Cette connivence qui est notre nous laisse
Là tremblants que le miracle pût prendre fin
L'amour recule ses limités dans l'ordre de la chair
Et se vérifie debout dans l'ordre du coeur
Je regarde ma chance en face et elle a ton sourire
Dans cette vie que tu justifies et réjouis
Nous avançons pas à pas vers l'autel de nos noces
Nous coïncidons jusqu'à nous abolir l'un dans l'autre .
Poème à paraître in
La cinquième saison