Nous sommes enfants de l'instant éternel
Un jour je frapperai au portail de l'infini
Pour demeurer hors du temps et de l'espace
Dans cette nuit absolue des trois moires
Je verrai dans cette obscurité mon ombre
Comme un papillon face à un soleil noir
Ayant vécu l'ultime métamorphose
Dans ce réel au-delà de la réalité
Abreuvé du nectar des fleurs de tournesol
J'aurais renoncé à toutes mes espérances
Mais je vis cherchant ce qui n'existe pas encore
Je n'ai pas décidé de la date de ma mort.
Extrait de " Ce qui est épars"
Disponible sur www.lenouvelathanor.com